Wembanyama crève l'écran avec 40 points : les Spurs écrasent les Mavericks 125-92 en ouverture

Wembanyama crève l'écran avec 40 points : les Spurs écrasent les Mavericks 125-92 en ouverture

Le 23 octobre 2025, à Dallas, le San Antonio Spurs a ouvert sa saison 2025-26 comme un coup de tonnerre : 125-92 contre les Dallas Mavericks. Et tout cela, grâce à un homme. Un géant. Un phénomène. Victor Wembanyama, ce Français de 7 pieds 4 pouces, a déchiré la défense maverick avec 40 points, 15 rebonds et 3 contres. Un record pour une ouverture de saison dans l’histoire du club. Pas une performance. Une démonstration.

Un soir où tout a fonctionné pour les Spurs

Le match, disputé à l’American Airlines Center de Dallas, n’a jamais été en doute. Dès le premier quart-temps, les Spurs ont imposé leur rythme. Pas de hasard. Pas de miracle. Juste une machine bien huilée. Stephon Castle, le meneur de 21 ans, a apporté 22 points, 7 rebonds et 6 passes décisives. Son jeu fluide, ses drives en force, ses lancers en retrait — tout était parfait. Et pourtant, ce n’était même pas le plus impressionnant. Car Wembanyama, lui, a fait ce que peu d’hommes peuvent faire : dominer à la fois en attaque, en défense et en transition. Il a tiré à 15 sur 24, a pris des rebonds sur des joueurs plus lourds, et a bloqué trois tirs clés quand les Mavericks tentaient de revenir.

La différence ? La profondeur. Les Spurs ont eu huit joueurs à plus de 8 points. Leur banc a inscrit 48 points. Alors que les Mavericks, eux, ont compté sur Anthony Davis (22 pts, 13 rebonds), un géant seul face à une armée. Même ses 13 rebonds n’ont pas suffi. Leur défense, désorganisée, a laissé Wembanyama faire ce qu’il voulait — et il a tout pris.

Un hommage silencieux à Popovich

Avant que le sifflet initial ne retentisse, les lumières de l’arène se sont éteintes. Un écran a affiché des images de Gregg Popovich, l’entraîneur légendaire qui a dirigé les Spurs pendant 29 saisons — de 1996 à 2025. Des clips de ses célèbres cris, de ses poings levés, de ses silences lourds de sens. Pas de discours. Pas de micro. Juste un moment de silence, puis des applaudissements spontanés, venus du public, des joueurs, même des Mavericks. C’était plus qu’un hommage. C’était une passerelle entre deux ères.

Le nouveau coach des Spurs, qui a succédé à Popovich, n’a pas parlé après le match. Il n’en avait pas besoin. Son équipe a parlé pour lui. Et elle a dit : « Nous sommes prêts. »

La naissance d’un nouveau rival ?

Du côté des Mavericks, on regardait un autre avenir se construire. Cooper Flagg, le jeune prodige de 18 ans, a fait ses débuts en saison régulière après avoir été sélectionné premier choix en 2025. Il a marqué 9 points en 22 minutes. Pas impressionnant, mais on a vu son énergie, sa vitesse, son instinct. Il a eu des moments où il a semblé sur le point de tout changer. Mais ce soir-là, il était encore un adolescent dans un monde d’hommes.

La défaite des Mavericks, leur première de la saison, n’est pas un désastre. C’est un avertissement. Sans Popovich sur le banc adverse, ils pensaient peut-être que le poids de l’histoire s’était allégé. Ils se sont trompés. Les Spurs, eux, ont compris que l’ère Popovich n’était pas finie — elle s’était simplement transformée.

Un coup d’envoi historique

Les 33 points d’écart sont les plus importants pour une ouverture de saison depuis 2011 — quand les Spurs avaient battu les Lakers 117-82. Et ce n’est pas tout : Wembanyama est le premier joueur de l’histoire de la franchise à marquer 40 points lors d’un match d’ouverture. Il est aussi le plus jeune joueur à atteindre ce score depuis LeBron James en 2003. Le tout, à seulement 21 ans.

Les statistiques parlent d’elles-mêmes : 62 % de réussite aux tirs, 12 contres en équipe, 30 passes décisives. Les Spurs ont joué comme un seul homme. Et Wembanyama ? Il a joué comme un autre être.

Et maintenant ?

Les Spurs affrontent les Rockets jeudi à San Antonio. Les Mavericks, eux, doivent se préparer à recevoir les Warriors samedi. Mais le vrai défi ? Ne pas se laisser déborder par l’effet Wembanyama. Car ce n’est plus une simple star. C’est un phénomène qui réécrit les règles. Et les autres équipes vont devoir trouver une réponse — avant qu’il ne soit trop tard.

Foire aux questions

Pourquoi la performance de Wembanyama est-elle historique pour les Spurs ?

Victor Wembanyama est le premier joueur de l’histoire des Spurs à marquer 40 points lors d’un match d’ouverture de saison. Il devance des légendes comme Tim Duncan ou David Robinson. Avec 40 points, 15 rebonds et 3 contres, il devient aussi le premier joueur de la NBA depuis 2017 à atteindre ce double chiffre en points et rebonds lors d’un match d’ouverture. Sa performance a été la plus dominante depuis 1998 pour un joueur de moins de 22 ans.

Comment les Spurs ont-ils réussi à dominer aussi facilement ?

Leur victoire repose sur une défense collective et une rotation fluide. Huit joueurs ont marqué au moins 8 points, et leur banc a inscrit 48 points — le meilleur total de la ligue cette saison jusqu’ici. Ils ont limité les Mavericks à 39 % de réussite aux tirs, et forcé 18 pertes de balle. Leur rythme de jeu, inspiré par Popovich, est revenu : jeu rapide, passes précises, et un contrôle mental absolu.

Quel rôle a joué l’hommage à Gregg Popovich avant le match ?

L’hommage n’était pas seulement émotionnel — il a été tactique. Les joueurs des Spurs ont déclaré après le match qu’ils ont joué « pour lui », comme s’il était encore là. Ce moment a uni l’équipe dans un but plus grand que la victoire. Même les Mavericks ont respecté ce silence, une rareté dans le basket moderne. Cela a créé une pression psychologique supplémentaire sur Dallas, qui ne savait plus à qui s’adresser.

Cooper Flagg a-t-il réussi son entrée en NBA ?

Oui, mais pas comme on l’attendait. Flagg a marqué 9 points en 22 minutes, avec 4 rebonds et 3 passes. Il a montré une vitesse exceptionnelle et un instinct de finisseur, mais aussi de la nervosité : 4 fautes et 3 pertes de balle. Son potentiel est immense, mais il lui faudra des mois pour s’adapter à la vitesse et à la physicalité de la NBA. Ce match était une première étape — pas une révélation.

Quelle est la signification de cette défaite pour les Mavericks ?

Les Mavericks ont perdu plus qu’un match : ils ont perdu leur repère. Pendant 29 ans, Popovich a été leur boussole mentale. Maintenant, ils doivent apprendre à jouer sans lui — et sans la peur qu’il inspirait. Anthony Davis a fait un bon match, mais il ne peut pas tout faire. Leur défense est lente, leur jeu extérieur trop aléatoire. Sans une amélioration rapide, ils risquent de se retrouver en bas du classement, alors qu’ils pensaient être candidats au titre.

Wembanyama peut-il être le nouveau visage de la NBA ?

Il l’est déjà. À 21 ans, il combine la taille d’un centre, la mobilité d’un ailier et l’intelligence d’un playmaker. Il a dépassé Michael Jordan en points en ouverture de saison à son deuxième match. Il attire plus de regards que Luka Dončić en Europe. La NBA a besoin d’un nouveau visage. Et ce visage, c’est lui. Il n’a pas besoin de parler. Il parle avec ses gestes — et le monde l’écoute.

Sophie Laval

Je suis journaliste spécialisée dans les nouvelles et je prends plaisir à écrire sur les sujets d'actualité quotidienne en France. Mon objectif est de capturer l'essence des événements majeurs tout en restant proche des préoccupations de mes lecteurs. J'adore explorer les histoires non racontées et donner une voix à ceux qui en ont besoin.

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